A une époque où les enjeux environnementaux n’ont jamais été aussi pressants, il est devenu essentiel de trouver des alternatives à notre mode de consommation, et notamment des solutions pour réduire nos déchets. On considère en moyenne qu’un Français produit plus 300 kilogrammes de déchets chaque année, déchets qui se retrouvent souvent en pleine nature.
Une bonne façon d’avancer vers une consommation responsable et de lutter contre l’obsolescence programmée est de réparer soi-même ses appareils, plutôt que de les jeter.
L’économie circulaire pour une consommation responsable
Le principe de l’économie circulaire est assez simple : il prend le contrepied du système économique actuel, qui lui est linéaire. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on produit, on consomme puis on jette, ce qui épuise les ressources naturelles et pollue énormément la planète.
Le modèle économique circulaire vise, lui, à limiter l’impact négatif sur l’environnement de la production et de la consommation.
Le concept date des années 70, et est défini comme suit par les Nations Unies : « L’économie circulaire est un système de production, d’échanges et de partage permettant le progrès social, la préservation du capital naturel et le développement économique tel que défini par la commission de Brundtland. Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles […] Ce modèle repose sur une utilisation optimum des ressources et sur la création de boucles de valeurs positives. […] ».
En bref, l’économie circulaire tend à créer un système dans lequel :
- La production est raisonnée : conception durable et gestion raisonnée des matières premières.
- La consommation est responsable : plus d’utilisations collectives par exemple.
- La durée de vie des produits est allongée : réparation plutôt que rachat.
- Les objets sont ensuite recyclés.
La réparation des appareils est donc l’un des points d’orgue de l’économie circulaire.
Comment faire pour réparer soi-même des appareils ?
Réparer soi-même ses appareils plutôt que les jeter est donc une bonne façon de changer sa consommation, pour aller vers un modèle plus responsable d’un point de vue environnemental. Mais encore faut-il savoir comment faire !
Plusieurs sites internet peuvent vous aider à réparer vous-même vos appareils, et c’est notamment le cas du site SOS Accessoire. La plateforme est très complète et accompagne les utilisateurs depuis le diagnostic de la panne jusqu’à la réparation.
Vous y trouverez donc des tutos, des conseils et même des vidéos réalisées par des professionnels du secteur pour vous guider dans la marche à suivre.
Le site permet aussi d’acheter LA pièce détachée à changer sur votre appareil, directement en ligne, idéal pour les bricoleurs mais aussi pour les débutants.
Les avantages à réparer ses appareils plutôt que jeter
Un gain d’argent
Financièrement parlant, il est beaucoup plus avantageux d’acheter seulement une pièce de rechange, plutôt que d’investir dans une toute nouvelle machine à laver ou un nouveau four. Et, quand bien même vous feriez appel à un réparateur professionnel, la facture sera toujours moins élevée.
Notez par ailleurs qu’un entretien régulier de vos appareils, et notamment de l’électroménager, permet de prolonger leur durée de vie, voire d’éviter certaines pannes.
Une démarche écologique de lutte contre le gaspillage
La réparation d’appareils est une démarche bien plus écologique que le remplacement systématique. En effet, lorsque vous jetez votre machine à laver ou votre grille-pain, vous augmentez sensiblement la quantité de déchets produits par votre ménage. Or, ce n’est pas un secret, la gestion des déchets est aujourd’hui devenue un véritable problème environnemental.
La production d’appareils neufs a de plus un impact écologique non négligeable.
L’extraction des matières premières nécessaires à la production entraîne une pollution importante, de même que leur fabrication et leur transport.
Une alternative à l’obsolescence programmée par les fabricants
L’obsolescence programmée, bien que sanctionnée par la loi depuis 2015, fait aujourd’hui partie de notre quotidien : pièces de rechange qui ne sont plus fabriquées, nouveaux logiciels incompatibles avec d’« anciens » ordinateurs ou téléphones, modèles nouveaux « plus esthétiques »…
Tout cela fait partie de l’obsolescence programmée, un concept théorisé par Bernard London en 1932, et qui se définit comme un outil visant à redynamiser un système économique essoufflé. Il s’agit en résumé d’un outil commercial pensé pour pousser à la consommation.
L’un des problèmes majeurs que pose l’obsolescence programmée, c’est bien entendu son impact environnemental.
En poussant à la surconsommation, l’obsolescence programmée entraîne un accroissement des déchets et une augmentation de la production, deux conséquences très couteuses pour la planète.
En dehors de ce problème environnemental évident, il faut aussi savoir que l’obsolescence programmée a des conséquences sociales. Pour pouvoir produire rapidement et à moindre coût, les usines sont souvent délocalisées vers des pays où la main d’œuvre est moins chère, et surtout où les conditions de travail sont extrêmement difficiles.
Mais, fort heureusement, il est possible de lutter contre cette culture du jetable en privilégiant la réparation d’appareils plutôt que leur remplacement.
